On écrit
toujours pour être lu, c'est un saint homme qui m'enseigna cela jadis. Et je vous défie ici de me trouver un contre exemple. Je vous entends déja faire allusion au
journal intime, caché, verouillé par une petite clé rose, elle même cachée sous une pile de T-shirts. Et bien je vous répondrai que même le journal intime est écrit dans l'espoir inavoué d'être lu un jour par autrui. Soit par espérance qu'on le trouve beau et bien écrit, soit par masochisme total (quel bonheur de s'engueuler avec sa mère parce qu'elle a lu vos secrets) ou encore par projet de le livrer, comme un merveilleux cadeau, à celui ou celle qui aura mérité à nos yeux de le lire.
(ex: Mon amour comme je t'aime très fort et que tu suces vraiment très bien, j'ai décidé, et ça n'a pas été facile crois moi, de t'offrir mon journal intime que je tiens secretement depuis 2 mois au moins...)Nous écrivons donc, disai-je, exclusivement pour être lu. Ecrire est un acte de communication, rien de plus, mais surtout rien de moins. Je vous passe ici toute la théorie de la communication que l'on m'a servie et re-servie en cours à la fac et ailleurs, sinon je serai dans l'obligation de dire que pour qu'il y ait communication, il faut un
feed-back, c'est à dire une manifestation retour à nos écrits (par exemple une réponse) et que
sans cela c'est de l'information et non de la communication ect ect ect et alors là, si je disais ça,
mon message commencerait à devenir vraiment chiant.Voilà pourquoi, ta réponse Grégoire, me fait extremement plaisir car elle est la preuve à la fois d'une communication mais aussi d'un plaisir que j'ai pu te donner à un instant T. (je n'ai jamais compris pourquoi on ne disait pas un instant I, mais bon passons)
Sans attendre donc plus que le plaisir de te faire plaisir, et d'entrer en communication avec toi
------- et là attention, je rentre en politique, c'est à dire qu'après avoir bien endormi tout le monde sous un long et douillet discours, j'en viens pile là où je voulais vraiment en venir------ il me semble (néanmoins) que ce poème vaut bien une élévation au rang de
Protopresbytre.
C'est un grade clérical que j'envie depuis longtemps et qui existe vraiment, même s'il doit être très rare. J'en veux pour preuve cette adresse internet:
http://j.malliarakis.free.fr/clerge.html
Je caresse donc l'espoir que ma démarche politico politicienne aura su te convaincre et espère bientôt me voir affublé du titre Ô combien honorifique et mérité de
Protopresbytre.
Merci