Esclavage moderne
Liberté est née dans un petit village du Mali. Ses parents étant aussi pauvres que les terres entourant le village, ceux-ci décidèrent de la confier à sa tante qui demeurait à Bamako. Le respect des notables et des traditions pris une grande place dans son éducation. Son oncle était une personnalité reconnue de tous. Il était apprécié des anciens et avait l’oreille d’un conseiller de l’ambassadeur d’un état Européen. Son frère étant tombé malade, elle décidât de travailler des qu’elle en aurai l’occasion, pour que ses parents puissent quérir les quelques remèdes qui permettraient à son frère de reprendre les travaux vitaux pour le village. Celui-ci était chargé de puiser de l’eau pour la communauté. Liberté trouva donc un travail avec l’aide de son oncle qui parla au conseiller de ses malheurs. Celui-ci, sensible à la volonté de Liberté d’aider ses voisins et amis, la fit embaucher dans le bâtiment où il travaillait. Bien qu’ingrat, le travail satisfaisait financièrement Liberté. Elle pu ainsi envoyer quelques sommes d’argent à ses parents, espérant la guérison de son frère et par la même aider ses concitoyens. Malheureusement les remèdes ne suffirent pas à remettre son frère sur pied. Ses parents décidèrent d’employer le peu d’argent dont ils disposaient à l’achat d’une pompe hydraulique et de quelques tuyaux pour irriguer une plus grande parcelle de terre, afin de nourrir un plus grand nombre de gens. Constatant que grâce à l’argent envoyé, son village commençait à vivre, Liberté décidât de trouver un travail plus rénumerateur. Elle en fit part au conseiller qui lui proposa de partir en Europe lui promettant richesses et tranquillité. Liberté dut donc faire un cruel choix : devait-elle abandonner sa famille et son village?
Devant la perspective d’éloigner la mort de ceux-ci, elle n’esitat pas longtemps et donna son accord au conseiller, qui l’envoya travailler en Europe. Arrivée en Europe, Liberté déchantât rapidement quand son nouvel employeur lui dit que si elle sortait du logement où elle travaillait, elle serait emprisonnée, battue et renvoyée en son pays. Il en profitât pour l’utiliser à discrétion sans qu’elle lui coûtât le moindre argent, sinon celui de sa maigre pitance.