le moine pendu
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

le moine pendu

rencontres dialogues echanges
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

 

 l'origine du nom

Aller en bas 
AuteurMessage
gregoire
moine
gregoire


Nombre de messages : 393
Localisation : la ferte gaucher
Date d'inscription : 17/02/2006

l'origine du nom Empty
MessageSujet: l'authentique histoire du moine   l'origine du nom EmptyMar 21 Fév - 0:07

En ce temps là, il est plus gratifiant d’être clérical que paysan. C’est pourquoi les parents de Grégoire, qui le nommèrent ainsi (pensent, en bon paysan, que le nom influencerait sa destiné) en souvenir de personnages « historiques », furent ravis lorsque celui-ci quitta la ferme pour entrer dans les ordres.
Quelques temps plus tard, il revint non loin du village dans le monastère qui se trouvait là. Il pu ainsi revoir toutes les personnes qui accompagnèrent son enfance : l’abbé, les notables, les habitants du village, les voisins des fermes alentours et Odette, fille d’un fermier voisin, avec qui il jouait près du grand chêne quand ils allaient chercher de l’eau à la source.
C’est avec une vive émotion qu’il la revit, après ces nombreux mois passes dans un univers où les femmes sont exclues.
Les souvenirs heureux lui revinrent en force, et ils redevinrent bons amis malgré la différence notable de leur situation sociale.
Un jour qu’il se rendait au Montmogis, mandé par un fermier qu’il avait connu étant enfant, pour accompagner son frère qui s’apprêtait pour son premier et dernier voyage, il rencontra Odette près de la source.
Ce jour étant un dimanche, celle-ci avait revêtu ses plus beaux atours.
Grégoire en fut émerveillé et cru à l’apparition d’un ange. Il en perdit toute notion de bienséance ecclésiastique.
Odette, qui aimait Grégoire depuis son enfance, fut bouleversée par le regard de celui-ci. Ils tombèrent naturellement dans les bras l’un de l’autre. C’est ainsi que Grégoire, dans la même journée accompagna un mort, donna la vie et perdit la sienne.
Celui-ci s’aperçut de la nativité approchante quelques semaines plus tard et compris dès lors que celle-ci annonçait sa perte.
Il savait qu’il lui faudrait endurer les foudres des autorités ecclésiastiques ainsi que la vindicte populaire.
Le moment d’un choix crucial était arrivé.
Devait-il mettre un terme à la vie monacale avec la notoriété et les richesses qui l’accompagnait, reconnaître ses fautes et y remédier en faisant d’Odette et l’enfant sien ou devait-il abandonner toute dignité en récusant les dires d’Odette.

Le souvenir d’une enfance pauvre en comparaison d’une vie opulente eut raison de ses interrogations malgré les souvenirs de joie et de bonheur en compagnie d’Odette.
Le retour à une vie rude et besogneuse le répugnait plus encore que la perte de sa dignité.
Il décida donc de confier au destin la vie de l’enfant et celle de sa mère sachant le sort réserve aux enfants sans père et à leur mère en ces temps.
Odette, malgré les brimades, les difficultés et la tristesse d’avoir été trahi par celui qu’elle aimait, réussi à élever son enfant.
Grégoire, profitant de l’éloignement du monastère, continuât sa vie monacale sans contacts avec Odette et l’enfant. Celui-ci ne cessa d’interroger sa mère sur l’identité de son père. Identité qu’Odette ne dévoila que bien plus tard dans des circonstances particulières.
Odette contracta une maladie begnine qui devint maligne faute d’argent pour régler les divers remèdes nécessaires.

L’abbé du village ayant du s’absenter, Grégoire fut donc mandé à son chevet. Celui-ci ne reconnut pas Odette après ces quinze années qu’il avait vécu tel un reclus. Odette tint à se confesser en présence de son enfant.
Grégoire accepta après avoir constaté que ce serait là ses dernières volontés. C’est au cours de cette toute dernière confession que l’enfant appris que le confesseur était son père.
Ayant été aguerri aux travaux pénibles comme il sied aux enfants sans père et ne voulant plus être considéré tel une bête de somme, celui-ci voulu à tout prix porter le nom de son père. Grégoire refusa et, après une terrible discussion, s’en fut suivi de son enfant qui préférait remplacer le surnom de « bâtard » par le nom de son père, THIERCELIN lui paraissant plus facile à porter.
Il suivit le moine Thiercelin et le rattrapa à l’endroit où il avait été conçu.
Une violente dispute s’engagea entre les deux hommes qui se termina tragiquement.
L’enfant, voyant le corps inanimé de celui qui aurait pu lui donner un nom, s’aperçut de la bévue qui lui empêcherait de porter dignement le nom THIERCELIN et lui enlèverait toute liberté, décida de transformer cet accident en tragique incident. Il se servit donc de la cordelette de la chasuble de Grégoire pour pendre celui-ci au chêne près de la source, puis rentra au Montmogis le cœur lourd de désespoir.
Revenir en haut Aller en bas
gregoire
moine
gregoire


Nombre de messages : 393
Localisation : la ferte gaucher
Date d'inscription : 17/02/2006

l'origine du nom Empty
MessageSujet: Re: l'origine du nom   l'origine du nom EmptyMar 21 Fév - 0:15

pouvez verifier, c'est vrai !
si vous ne me croyez pas, allez faire un tour à la mairie de saint remy de la vanne et regardez sur le cadastre !
king
Revenir en haut Aller en bas
 
l'origine du nom
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
le moine pendu :: l'histoire :: ecrits-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser